Si on veut se donner une idée de l’extrême volatilité et, à la fois, de la résilience dont ont fait preuve les marchés boursiers en 2020, il suffit d’étudier le comportement de l’indice américain S&P 500, qui regroupe les 500 titres boursiers les plus importants aux États-Unis.
Entre son bas du 23 mars et la fermeture des cours le 31 décembre, l’indice est passé de 2 237,40 points à pas moins de 3 756,07, un regain spectaculaire de près de 68 %.
Mais ce chiffre ne raconte évidemment qu’une partie de l’histoire. Plus tôt dans l’année, le 19 février, l’indice avait atteint un niveau de 3 386,50, après avoir commencé l’année à 3 257,95. Il a donc d’abord chuté lourdement de 34 % au début de la pandémie, pour reprendre ensuite de la vigueur, récupérer ses pertes et enregistrer un rendement positif.
Sur l’ensemble de l’année, entre le 1er janvier et le 31 décembre, le rendement de l’indice s’est établi à un peu plus de 15 %.
Les sources suivantes ont été utilisées dans la rédaction de cet article.
Barchart, « S&P 500 Index ».