C’est le principal outil dont dispose une banque centrale, comme la Banque du Canada, pour maintenir l’activité économique à un niveau qu’elle juge viable.
Lorsque l’économie surchauffe et que les prix montent trop rapidement, la Banque hausse ses taux pour rendre les emprunts plus coûteux et l’épargne plus attrayante. Les consommateurs et les entreprises réduisent alors leurs dépenses, et l’activité économique ralentit. À l’inverse, la Banque abaissera ses taux lorsque l’économie tournera au ralenti.
Une hausse a plusieurs conséquences. D’abord, tout nouvel emprunt, comme une hypothèque, une marge de crédit ou un financement automobile, coûte plus cher à rembourser. De plus, toute somme que vous tardez à rembourser, comme un solde d’impôt, pourrait occasionner des intérêts plus élevés.
Dans votre portefeuille de placements, la valeur marchande des obligations existantes peut baisser, puisque de nouvelles sont émises à un meilleur taux d’intérêt. Les actions tendent aussi à souffrir devant le ralentissement prévu de l’économie. En revanche, c’est aussi un moment où émergent de nouvelles opportunités, et où une saine diversification du portefeuille peut s’avérer précieuse.
Car toutes ces tendances, en effet, s’inversent lorsque les marchés anticipent une baisse des taux d’intérêt. Quand les taux redescendent, le coût des emprunts s’allège et l’épargne perd de son attrait. Les consommateurs comme les entreprises augmentent leurs dépenses et leurs investissements. La croissance économique reprend… jusqu’au moment où les banques centrales jugeront bon de la ralentir à nouveau.
___
Les sources suivantes ont été utilisées dans la réalisation de cette vidéo :
Banque du Canada, « Le taux directeur expliqué ».
Gouvernement du Canada, « Gérer votre argent lorsque les taux d’intérêt augmentent ».
Investopedia, « The impact of interest changes by the Federal Reserve » ; « How Interest Rates Affect the U.S. Markets ».